Oiseau emblématique des zones rupestres, le Faucon pèlerin bénéficie d'un suivi spécifique sur la Haute Chaîne du Jura (crédits photo : Clovis et Marceau Duraffourg).
Gérer
Conserver les habitats
Le rôle de la Réserve naturelle est de favoriser les évolutions qui renforcent la biodiversité. Les multiples études déjà faites où à mener sont des instruments au service du gestionnaire. Elles permettent d’améliorer la connaissance et servent de base pour définir les interventions qui seront jugées nécessaires. Les gestionnaires de milieux naturels ont pour coutume d’appeler cette démarche « génie écologique ». Elle s’applique dans cinq types de milieux pour la Haute Chaîne du Jura :
- Maintenir et accroître la diversité des habitats forestiers en tenant compte de leur fonction de production
- Maintenir la biodiversité des pelouses d’altitude et des pré-bois
- Maintenir la biodiversité des pelouses des bas-monts
- Assurer l’intégrité des habitats rupestres
- Maintenir un réseau de zones humides fonctionnel.
Conserver les espèces
Le Grand Tétras, en faveur duquel la Réserve naturelle a été en grande partie créée, continue d’être l’objet d’une attention soutenue. Si sa situation est moins mauvaise que dans d’autres secteurs du massif jurassien, les tendances « lourdes » (évolution climatique, essor touristique) lui sont défavorables. « Le suivi de sa population et la gestion de ses biotopes » sont prioritaires. « La maîtrise du dérangement » l’est tout autant.
D’autres espèces, qu’elles soient animales (petites chouettes de montagne, pics, Aigle royal, Lynx boréal, chiroptères, syrphes…) ou végétales (Pin à crochets, plantes artico-alpines, Orobanche de Bartling, Chardon bleu, …) font également l’objet de suivis et d’études scientifiques spécifiques.
Promouvoir la recherche appliquée à la gestion
La Réserve naturelle travaille en permanence en étroite collaboration avec de nombreux partenaires scientifiques (universitaires, laboratoires, structures publiques ou privées) sur des thématiques aussi variées que la mesure de l’évolution climatique, la recherche sur la biodiversité, la connaissance du patrimoine géologique et historique, la valorisation des travaux de recherche…
Exemples d’études en cours ou réalisées :